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EPIDEMIOLOGIE DES TRAUMATISMES DE LA COURSE A PIED

1/1/1970

 
 La course à pied présente des bienfaits physiques et psychiques. C’est l’un des sports qui, pratiqué sans forcer, peut être conseillé à une grande partie de la population, encore trop souvent sédentaire. Cependant, la course aux bénéfices physiologiques doit être jalonnée et parfaitement adaptée au profil de chacun. Les observations précédentes sont là pour nous le rappeler.

L’homme court et à toujours couru. D’un simple moyen de survie, la course à pied a évolué vers une méthode de remise en forme et d’entretien de la condition physique pour certains, vers une discipline sportive de haut niveau pour d’autres, ou bien encore vers une méthode de délassement et de bien-être à pratiquer en famille dans un cadre enchanteur. Différentes disciplines sont individualisables : • Le Jogging : course régulière et lente, entrecoupée de périodes de marche, sur terrains variés. • Le footing : méthode d’entraînement par la course à pied, support d’autres activités sportives. • Le cross-country : course de compétition à travers bois et champs. • Le running et la course de fond : course à pied sur longue distance. • La course de montagne : course de compétition comportant d’importants dénivelés positifs et négatifs, responsable d’une proportion plus importante de traumatismes aigus.

Toutes ces activités ont en commun un geste spécifique : la foulée.

1. Physiopathologie de la foulée  On individualise 2 phases : l’appui monopodal et la suspension (cf modélisation de la foulée).

• L’appui correspond à la phase de contact du pied avec le sol (200 à 300 millisecondes): 20% de cette phase correspondent à un amortissement (période frénatrice), puis 80% correspondent à la propulsi on (période accélératrice). Durant toute cette phase, le coureur doit aussi se soutenir, en supportant le poids de son corps et les forces liées au contact du sol (soit un total de 3 fois le poids du corps). Ce contact pied-sol se reproduit 800 à 1000 fois par pied et par kilomètre. • La suspension est la période pendant laquelle le coureur perd tout contact avec le sol. La courbe qu’il décrit en l’air dépend directement de la phase précédente. Le membre inférieur doit alors répondre à 3 impératifs : amortissement, stabilisation, propulsion. Les muscles et articulations mis en jeu dans chaque cas sont nombreux et leur fonction s’inverse durant la foulée. Le design des chaussures de sport dépend directement de ces 3 impératifs.

2. Répartition des lésions  La topographie des lésions les plus fréquentes diffèrent selon les auteurs et les études (cf. graphique 1 et 2).

Cependant, on peut retenir que le genou, la jambe et le pied sont le plus souvent atteints. Les traumatismes aigus sont exceptionnels, et c’est la microtraumatologie qui domine les atteintes. Localisations les plus fréquentes des blessures en course à pied Localisations des blessures les plus fréquentes en course à pieds – Au niveau du genou, les tendinopathies des muscles de la patte d’oie sont les plus fréquentes, suivis par les lésions méniscales, touchant en priorité le ménisque interne, et les syndromes rotuliens.

Les tendinites du quadriceps, de la bandelette ilio-tibiale et des ischio-jambiers sont plus rares.

- Au niveau de la jambe, c’est la périostite tibiale qui domine le tableau, suivi par les fractures de fatigue, crampes et contractures. - Au niveau du pied, les tendinites du tendon d’Achille sont les plus fréquentes, suivies par les entorses de cheville et les aponévrosites plantaires. - Plus rarement, le rachis est impliqué dans des lombalgies. - La cuisse est le siège de traumatismes musculaires variés, allant de la crampe aux déchirures, incluant la pathologie des adducteurs. - Les problèmes de hanche sont assez rarement retrouvés. D’une façon générale, les coureurs parcourant plus de 50 km par semaine ou courant plus de 5 jours par semaine sont plus souvent atteints. De plus, les coureurs recherchant la performance et qui s’inscrivent à de nombreuses courses (plus de 10 par an) sont très exposés. Ainsi, la fréquence des accidents triple quand un adulte jeune passe de 3 à 5 séances par semaine. De même, la fréquence des accidents double quand les séances s’allongent de 30 à 45 minutes. L’élément le plus important semble être une progression rationnelle dans l’entraînement (en augmentant le kilométrage au maximum de 10 % par semaine et en ne dépassant pas 10 à 15 km supplémentaire par mois).

Une reprise d’entraînement après quelques semaines d’arrêt devra être particulièrement prudente. Par ailleurs, l’échauffement, les étirements avant et après la course et le respect d’une période de retour au calme éviteront bien des accidents. Le choix du terrain n’est pas toujours aisé, mais il faut, dans la mesure du possible, favoriser les terrains souples, et adapter les chaussures à la course sur route, en évitant les vallonnements et les dévers (ou au moins les alterner).

3. Conclusion  La course à pied présente des bienfaits physiques et psychiques. C’est l’un des sports qui, pratiqué sans forcer, peut être conseillé à une grande partie de la population, encore trop souvent sédentaire. Cependant, la course aux bénéfices physiologiques doit être jalonnée et parfaitement adaptée au profil de chacun. Les observations précédentes sont là pour nous le rappeler.

4. Pour en savoir plus POUX D. Technopathies du jogging. Paris, Printel Ed.,1998, 190p

Auteur : ivan prothoy

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