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EPIDEMIOLOGIE DES TRAUMATISMES CHEZ LE GOLFEUR

4/8/2014

 
 a popularité du golf place ce sport en deuxième position de par le nombre de pratiquants dans le monde, juste derrière le football. Et cette population ne cesse d’augmenter, si bien que le très officiel club »Royal and Ancient Golf Club of Saint-Andrews » affirme la nécessité de créer 37% de parcours supplémentaires d’ici l’an 2000, pour désengorger les greens. La raison, selon eux, de cette popularité, repose sur un principe simple: « Ce jeu peut être pratiqué à tous les âges, à plusieurs, mixant aisément les compétiteurs et les sportifs de loisir, et ce, quelles que soient les conditions météorologiques »
 

La popularité du golf place ce sport en deuxième position de par le nombre de pratiquants dans le monde, juste derrière le football. Et cette population ne cesse d’augmenter, si bien que le très officiel club »Royal and Ancient Golf Club of Saint-Andrews » affirme la nécessité de créer 37% de parcours supplémentaires d’ici l’an 2000, pour désengorger les greens. La raison, selon eux, de cette popularité, repose sur un principe simple: « Ce jeu peut être pratiqué à tous les âges, à plusieurs, mixant aisément les compétiteurs et les sportifs de loisir, et ce, quelles que soient les conditions météorologiques ». Contrairement à beaucoup d’autres sports, le golf peut être pratiqué toute la vie durant, et le nombre de joueurs âgés est ainsi d’importance. Aux Etats-Unis, les golfeurs âgés représentent le quart des joueurs. En effet, ce sport ne nécessite pas de qualités aérobies ou anaérobies particulières, mais une habileté considérable et une technique irréprochable, acquise au cours de longues séances de practice . « Les blessures surviennent alors, suite à une combinaison de multiples facteurs, incluant l’âge du joueur, la charge d’entraînement avec ses microtraumatismes répétés, et la technique défectueuse ». Le golf n’est pas responsable d’autant de fractures, entorses ou lésions musculaires que de nombreux autres sports. Mais il existe tout de même une pathologie riche associée à ce sport en apparence peu violent. C’est ce que le Dr Mc Carroll a mis en évidence sur une étude portant sur 708 joueurs amateurs aux USA, et sur 393 joueurs professionnels. Chacun de ces joueurs a pu présenter au cours de sa carrière sportive une ou plusieurs lésions. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux joueurs amateurs.

1. Rappel sur le swing  Le swing est un geste extrêmement complexe mettant en jeu une chaîne fonctionnelle composée de 13 articulations et 69 muscles, ceci afin de projeter la balle avec le club. Sa durée est d’environ 1,5 secondes ; aucun geste sportif n’est aussi complexe et bref. Bien qu’il s’agisse d’un mouvement rythmé réalisé d’un seul tenant, on ne peut l’étudier correctement qu’en le décomposant en plusieurs phases : • Adresse Durant cette phase, les joueurs se positionnent minutieusement de côté par rapport à la direction du coup et saisissent le grip du club selon différentes techniques. • Le backswing Il consiste à accumuler un maximum d’énergie afin de la restituer à la balle par l’intermédiaire du club. Elle associe une rotation du corps, un transfert du poids du corps sur le pied droit, un armé des poignets, une montée du club. La rotation idéale est de 90° , l’axe des épaules devenant perpendiculaire à l’axe d’alignement des pieds. Ces 90° sont obtenus par une rotation de 45° du bassin, de 35° du rachis et de 10° de l’omoplate (sur laquelle s’insère l’articulation de l’épaule). • Le downswing La descente du club se fait d’abord avec les jambes ; on assiste à un transfert d’appui du pied droit vers le pied gauche (pour un joueur droitier). Les épaules, coudes et poignets transmettent le mouvement du reste du corps au club, dont la tête devra arriver avec un maximum de rapidité sur la balle, transmettant ainsi l’énergie accumulée à la montée. • L’impact C’est l’instant crucial. L’axe des épaules, des hanches et des pieds sont parallèles, tandis que la balle est projetée à plus de 200km/h. • Le follow-through et le finish C’est l’accompagnement du mouvement ; le poids est totalement sur la jambe gauche, les hanches et les épaules se déroulent vers l’objectif. La têt e et le cou qui restent le plus longtemps possible sur l’emplacement vide de la balle, finissent par être passivement entraînés, entraînant une rotation du dos, souvent associée à une cambrure.

2. La répartition des traumatismes  Dans cette étude, les patients jouaient en moyenne 2 fois par semaine. 62% des joueurs ont été blessés au moins une fois, dans des proportions sensiblement égales quel que soit le sexe.

Le dos, et plus particulièrement le rachis lombaire, est le premier site atteint, suivi par le coude, la main et le poignet, l’épaule et le genou. Au contraire, chez la femme, c’est le coude qui souffre le plus fréquemment, suivi par le rachis lombaire, l’épaule, la main et le poignet, le genou. L’analyse des lésions montre que les douleurs du dos surviennent préférentiellement dans les phases précédantes (back- et downswing : 21%) et suivantes de l’impact (follow-through et finish : 29%). Ceci semble lié essentiellement à un défaut technique des amateurs, qui « vrillent » beaucoup leur rachis en début de mouvement, qui cambrent le dos en fin de mouvement, et qui cherchent à compenser leur déficit technique par une surcharge de travail musculaire, responsable d’une fatigue précoce, et par-là même d’une mécanique de swing aléatoire. Ceci explique que les professionnels soient nettement moins touchés. Il peut être utile, pour les patients âgés, ostéoporotiques, ou simplement pour les lombalgiques chroniques, de porter une ceinture lombaire, limitant les mouvements extrêmes. Pour ce qui est du coude, son atteinte est si fréquente, que l’on n’a pas hésité à individu aliser une pathologie spécifique : le golf elbow. Cette lésion de la face interne du coude (qui touche préférentiellement le bras droit) est en fait moins fréquente, en golf, que son symétrique, le tennis elbow (qui touche préférentiellement le bras gauche). Ces problèmes sont souvent liés à un surentraînement, notamment au « practice », et à un excès de tension sur le grip. Si la technique est le plus souvent en cause, des modifications du matériel pourront aussi s’avérer nécessaire. Ainsi, un club en graphite absorbera mieux les vibrations liées à un mauvais coups dans le gazon (ou sur une surface plus dure) ; de même, une tête de club élargie pardonnera plus facilement les frappes de balle mal centrées. Les épaules décrivent des mouvements de grande amplitude, et seront donc particulièrement exposées au surentraînement. La zone la plus sensible semble être l’articulation entre l’épaule et la clavicule, suivie de près par des problèmes de tendinites (de la coiffe des rotateurs). Ces lésions surviennent souvent à la fin du backswing et lors du finish, périodes de contraintes maximales. Les poignets et les mains sont plus fréquemment touchés chez les professionnels. De nombreuses tendinites et inflammations des gaines dans lesquelles coulissent ces tendons sont décrites, de même que des fractures de fatigue de la main gauche. Toutes ces lésions sont le plus souvent liées au surentraînement, mais seront là encore favorisées par des défauts techniques, comme une « cassure » exagérée des poignets, ou un grip trop fortement serré. De plus, les mauvais coups frappant le sol plutôt que la balle seront là encore source de bien des lésions. Technologiquement parlant, il est certain qu’un club trop long favorise ce genre de mauvais coups, ou qu’un diamètre de grip trop étroit favorise la crispation. Enfin, je ne peux pas terminer cet exposé sans évoquer le problème des patients cardiaques. S’il est certain que les efforts développés lors d’une par tie de golf sont bien moindres que lors d’une partie de tennis, les enjeux psychologiques et le désir de victoire et de surpassement de soi sont tout aussi intenses. Et que dire des terrains accidentés que sillonnent des joueurs acharnés sur des kilomètres, chargés d’un sac rempli de club de golf… Ce type de joueurs doit être particulièrement vigilant envers toute douleur thoracique, quant ce n’est pas une simple douleur du bras gauche ou de la mâchoire (signes parfois isolés d’infarctus du myocarde).

3. Conclusion Le golf est une activité physique contraignante sur le plan ostéo-articulaire, et la cause de nombreux traumatismes tant chez les amateurs que chez les professionnels. Une grande partie de ces traumatismes pourraient probablement être évités par une technique corrigée, une surveillance accrue sur les stands de practice, et par le maintien d’une condition physique acceptable.

4. Pour en savoir plus  « Médecine et Traumatologie du golf » par Dr POUX, édition Masson, 1993. Répartition des lésions chez le golfeur professionnel Répartition des traumatismes chez les golfeurs amateurs Répartition des traumatismes chez les golfeuses amateurs

Auteur : ivan prothoy

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